L’histoire construite à travers la mémoire collective toujours plus fragile
Lire l’histoire est un peu comme ranger et déballer nos bibliothèques personnelles. C’est un acte structurant mais c’est aussi un geste créatif de désordre, de colère et de réorganisation. De nombreux artistes explorent cette dichotomie dans leur travail. L’exploration des collections de Marc Dion, d’Edith Dekyndt, de Reena Saini Kallat ou encore de Rachel Whiteread nous amenera à réfléchir sur le sens d’une mémoire collective. Ce cabinet des curiosités construit par l’impérialisme durant plusieurs siècles et dont nous sommes encore tributaires aujourd’hui. Est-ce seulement possible de changer notre vision ou pouvons-nous réorganiser notre bibliothèque avec les limites contraignantes inhérentes au poids de l’histoire ?